Maison
de la Poésie
de Rennes


47 rue Armand Rébillon

Ouvert du lundi
au vendredi
de 9h à 17h

Résidences

En cours

Gabriel Gauthier, Maxime Devige

Jumelage - Collège Simone Veil
7 octobre 2024 → juin 2025

Grégoire Sourice

Résidence d'automne
28 octobre → 22 décembre 2024

À venir

Raphaël Bastide, Antoine Giard, izypt, Jo.hana Blanc

Carrément #3
6 janvier → 6 avril 2025

Karianne Trudeau Beaunoyer

Résidence de printemps
7 avril → 1er juin 2025
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Résidence en Bretagne Romantique

Juliette Mézenc

Date : 20 septembre → 28 janvier

Lieu : Hédé & Tinténiac

Avec : Communauté de Communes Bretagne Romantique, DRAC Bretagne

Pour cette résidence, Juliette Mézenc travaille avec les CM1-CM2 de l’école Abbé Pierre de Hédé, ainsi qu’avec les 6ème du collège St-Joseph de Tinténiac. L’artiste aborde avec eux la notion de Newtopie.

Voici ce qu’elle en dit : « Nous pratiquerons et ceci dès le plus jeune âge, des exercices de solitude. Parce que la solitude s’apprend, elle n’est pas donnée ; tout comme la liberté. Nous façonnerons des nids de solitude dans les herbes hautes, et drues, au creux des près immenses du plateau, et là, chaque jour, au beau milieu des pensées sauvages, des achillées millefeuille, des pissenlits et des œillets vifs, avec sérieux et discipline, nous nous entraînerons à disparaître. Pas de ces disparitions brutales, définitives, auxquelles on songe spontanément, non, il s’agira plutôt d’une sorte d’atomisation, les atomes les plus légers de notre être se mêlant alors aux abeilles et au ciel, dansants, presque étourdis, avant de réintégrer par paliers ce que nous tenons pour notre corps. Nous aurons bien sûr au préalable effectué des exercices à plusieurs, en salle, parce que ce n’est pas si facile de se fondre ainsi dans le paysage, seul et sans préparation. Des exercices qui reprendront les étapes du « truc et astuce pour s’évanouir dans la nature » mais aussi de simples exercices d’immobilité, prenant notre inspiration des modèles vivants des cours de dessin ; nous apprendrons ainsi à nous tenir tranquille, à lire, écrire, méditer, contempler, rêver, penser ; le monde en sera alors un peu moins piétiné. »

En parallèle de ces Newtopies, Juliette Mézenc continue les entretiens sur l’écriture qu’elle a conduits pendant sa résidence des ateliers médicis.

La résidence se tient durant 8 semaines, du 20 septembre au 1er octobre, du 22 novembre au 10 décembre et du 10 au 28 janvier 2022.

Juliette Mézenc ouvre son atelier d’autrice pour donner à voir un livre en cours de fabrication, les Cahiers de Bassoléa - almanach pratique et poétique, le vendredi 21 janvier à 18h30 à la Médiathèque de Tinténiac :

“Pourquoi un almanach aujourd’hui ? Le pratique peut-il être poétique ? Le poétique peut-il être pratique ? Le pratique et le poétique coexistent-il ? S’emmêlent-ils ? Qu’est-ce qui peut pousser une autrice à écrire sur un plateau de montagne, le long d’une ligne de partage des eaux ? Est-ce qu’un lieu peut faire écrire ? Et comment se fabrique un almanach poétique avec textes, cartes topographiques et dessins réalisés les yeux fermés ? Autant de questions auxquelles Juliette Mézenc brûle de répondre. Soyez des anges, venez !”


Juliette Mézenc est écrivaine.

Elle s’intéresse principalement aux questions du paysage et du territoire, et explore les différentes façons dont chacun habite le monde. Pour ce faire, elle n’hésite pas à employer tous les médiums qui lui semblent nécessaires et crée souvent des oeuvres « crossmédias », aux multiples facettes : son dernier projet, Le journal du Brise-Lames, en collaboration avec Stéphane Gantelet, mêle texte et FPS (« First Person Shooter », jeu vidéo en vue subjective à la première personne.) Il est paru en mai 2020 aux éditions Publie.net, ici. Elle réalise aussi des performances, des lectures et publie des livres, principalement aux éditions de L’Attente.

En cours d’écriture :

Chalap (titre provisoire) est une fiction écologique au sens strict puisqu’elle explore les échanges multiples, parfois invisibles, souvent hasardeux, entre des êtres vivants qui font et sont faits par leur milieu, les montagnes cévenoles.

Il s’agira de suivre le doux délire de Bassoléa, narratrice du Monologue de Bassoléa déjà paru aux Editions de l’Attente, qui continuera de creuser en Cévennes une « véranda sous terre », poste d’observation privilégié pour suivre au plus près le processus du vivant.

Son travail est visible ici : Mot Maquis