Résidences
En cours
Manoela Prates
Juillet → novembre 2024
Diane Rivoire
9 septembre → 20 octobre 2024
Gabriel Gauthier, Maxime Devige
7 octobre 2024 → juin 2025
À venir
Grégoire Sourice
28 octobre → 22 décembre 2024
Karianne Trudeau Beaunoyer
7 avril → 1er juin 2025
Résidence Poésie Plastique
En 2020, un nouveau partenariat se forme entre la Maison de la Poésie, la librairie-maison d’édition Lendroit et la section DN MADE (diplôme national des métiers d’art et du design) du lycée Bréquigny. La volonté de construire un projet transversal et d’allier poésie, design graphique et édition a fait naître ce dispositif qui devait avoir lieu au mois de juin 2020 et qui a été reporté au mois de juin 2021.
Antoine Giard, artiste multi-dimensionnel et insatiable curieux, est invité à venir élaborer un projet poétique à Rennes, pendant trois semaines. Un workshop a tout d’abord lieu auprès des élèves de première année du DNMADe, afin de leur faire explorer l’écriture créative et de leur apprendre à mettre en forme leurs propres mots, à se questionner sur l’objet imprimé et à manipuler la plasticité de la langue, durant cinq demi-journées.
Trois semaines de création personnelle suivent ensuite, durant lesquels l’auteur est invité à venir travailler sur l’élaboration d’un texte et à poursuivre ses recherches poétiques à la Maison de la Poésie. L’artiste élabore aussi un projet éditorial en partenariat avec Lendroit Éditions.
Antoine Giard, durant sa résidence, a notamment eu l’occasion de réaliser deux pièces : Images Fantômes et Le Confort est fait de détails.
Antoine Giard a une réelle attirance pour l’édition : son parcours, mu par les sollicitations extérieures, est ponctué d’images, de recherches graphiques, de performances et de publications, travaillées au fil des contextes, seul ou en collaboration. En quête d’un cadre d’écriture et de production propice, il lance en 2015 la résidence continue. Il co-fonde avec Ludivine Mabire le collectif j’aime beaucoup ce que vous faites en 2011. Il travaille depuis 2015 avec Benjamin Le Roux au sein du collectif Plein Temps Libre.
« Antoine Giard démystifie la poésie parce qu’elle n’est pas forcément compliquée, qu’elle ne veut pas être toute aplatie dans le réel, c’est tout, qu’elle est une denrée de première nécessité. […] C’est si joliment dire que la poésie lui tient la porte, lui tire les oreilles, lui paie des verres, lui met des petites tapes derrière le crâne, lui cale le dos, lui glisse à l’oreille que ça va aller, et que bien souvent elle le tient debout. »
Aurélie Guerinet