Maison
de la Poésie
de Rennes


47 rue Armand Rébillon

Ouvert du lundi
au vendredi
de 9h à 17h

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De la poésie au BabaZula #10

Laura BuorsFanny LallartL.L. de Mars

Date : 15 octobre 2024 · 19h

Lieu : Bar Le BabaZula, 182 avenue Général George S. Patton

Tarif : Entrée libre et gratuite

Un concept hyper simple.

Pendant une heure, au BabaZula, des lectures de poésie.

Cette fois, c’est avec :

  • Laura Buors, qui lira des textes de Biture abyssale et autres joies en perspective.
  • Fanny Lallart
  • L.L. de Mars, qui lira des extraits d’Archipels plusieurs de Michel Vachey.

Boisson sur place, tranquillement.


Laura Buors se présente ainsi : “Tout le monde est parti, restent que les lumières et une serpillère puante. Comme un vieux poulpe mourant qui crache son dernier jet d’encre. Et aussi comme le plancton bioluminescent, bouclier la nuit l’été. Ma pratique est ivre, peintures, sculptures et textes bourré·e·s s’embrassent traînassent sur un carrelage mouillé. Dans une hypothèse mauve, je brave l’oubli, maquille ma peine en mélancolie. Une enclume géante fini toujours par me tomber sur la tête et ma langue par se dérouler sur des kilomètres. Ma bave sent le chewing-gum à la fraise. Je convoque mes absent·e·s avec la fumée d’une clope s’élevant d’un ormeau vide. Après tout, si mes fantômes me hantent tant c’est bien que je les laisse faire.”

Fanny Lallart vit et travaille à Marseille, elle est autrice et éditrice.

Son travail s’articule autour du partage de la parole et de la transmission, à travers une perspective féministe. Son économie fragile et opportuniste s’additionne de subventions occasionnelles, de jobs alimentaires et des étrennes de sa grand-mère. Elle participe aux éditions Burn~Août et co-dirige une collection appelée 39°5 avec sa camarade Emma Fanget.

À ce jour, rassembler des personnes qu’elle aime autour d’une table, d’un lit ou d’une imprimante est ce qui lui semble le plus censé à faire.

L.L. de Mars : “Je vis et je travaille dans un tout petit village qui est à peine en France. Jouer salement de la clarinette me permet de ne pas dessiner de bandes dessinées ; écrire des essais sur la peinture me permet de ne pas faire de musique ; faire des films d’animation me permet de ne pas écrire ; enseigner sans méthode ni horizon la théorie des couleurs me permet de ne pas faire de films d’animation ; tourner des documentaires me permet de ne pas enseigner d’à-peu-près sur quoi que ce soit ; peindre des fresques ou exposer des assemblages confus de matériaux me permet de ne pas filmer. Grâce à toutes ces méthodes, j’ai du temps pour dormir, cuisiner, vivre ma vie approximative loin de moi-même.”

Derniers livres publiés : Le son du camion, avec Nathalie Quintane (Philarmonie de Paris, 2024), Dessiner, une histoire d’un geste de l’antiquité à nos jours (La Cinquième Couche, 2023).