Résidences
En cours
Manoela Prates
Juillet → novembre 2024
Gabriel Gauthier, Maxime Devige
7 octobre 2024 → juin 2025
Grégoire Sourice
28 octobre → 22 décembre 2024
À venir
Karianne Trudeau Beaunoyer
7 avril → 1er juin 2025
Carrément #2
Carrément est un format biennale qui invite quatre artistes-auteurices et leur passe commande d’un objet littéraire de leur choix : fanzine, livre d’artiste, performance, jeu, capsule sonore, installation, etc.
Les artistes invité.es cette édition sont, par ordre de venue, Rémi Forte, Lucile Olympe Haute, Martin Desinde et Anne-Sarah Huet.
Carrément se déroule en trois temps :
D’abord, les artistes sont accueilli.es en résidence sur le mois de mars, à raison d’une semaine par personne. Cet accueil est l’occasion d’initier une réflexion sur l’objet, et de rencontrer les publics autour du processus de création.
Plusieurs rencontres et ateliers publics sont organisés :
- 9 mars : Programme poétique, système typographique, avec Rémi Forte
- 16 mars : Codes et sorts, avec Lucile Olympe Haute
- 22 mars : Invention de quelques têtes reposées, avec Martin Desinde
- 23 mars : Introduction aux Dépenses Défensives, avec Martin Desinde
- 30 mars : Spiraling Group, avec Anne-Sarah Huet
Quatre rencontres et ateliers scolaires sont organisés :
- Rémi Forte travaille avec l’école des Clôteaux (Rennes).
- Lucile Haute travaille avec l’ITEP du Bas-Landry (Rennes).
- Martin Desinde travaille avec l’école de Roz Landrieux.
- Anne-Sarah Huet travaille avec l’école Saint-Martin (Guichen).
Après ce mois de résidence, la Maison de la Poésie passe à chacun et chacune commande de l’objet. Ils et elles disposent d’environ trois mois pour les réaliser.
La restitution publique a lieu le 24 juin, avec une distribution des objets réalisés, des lectures, des performances, et un salon de micro-éditions rennaises.
Ce projet bénéficie du soutien financier de la Région Bretagne, de la DRAC Bretagne, du Centre National du Livre, de la Sofia - Action culturelle et du CFCopie.
Rémi Forte est designer graphique, designer typographique et poète.
Il est diplômé de l’Atelier National de Recherche Typographique de Nancy, de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et de l’École Estienne à Paris.
Son travail est à l’intersection des pratiques poétiques contemporaines et de la typographie. Il développe une thèse de recherche-création intitulée Programme poétique, système typographique qui interroge les tensions entre écriture poétique, composition typographique et dessin de caractères.
Depuis 2019, il coordonne la fonderie typographique française 205TF et il enseigne la typographie à l’école de design Strate Lyon.
Lucile Olympe Haute est artiste visuelle et performeuse, chercheuse et enseignante.
Ses travaux visent à penser ensemble spiritualité, technologie et politique — entendu au sens élargi de “vivre ensemble” engagé et écoresponsable, qui déborde l’anthropocentrisme et embrasse les règnes végétal, animal, bactérien et fongique.
Considérant les usages contemporains des technologies et outils numériques — smartphones, emails et autres — comme support d’interactions sociales tout autant que pour des formalités administratives, elle se considère elle-même ainsi que ses contemporains en tant que cyborgs — suivant ici une conception éloignée de l’imaginaire de la sciences-fiction.
Elle réunit ces questions dans son essai, le Manifeste des Cybersorcières, dont l’objectif est de réunir les “sorcières” issues de différents contextes, politiquement engagées (écofeminisme, queer/trans-féminisme, émancipation tech- nologique) et impliquées chacune à leur manière dans des processus d’empowerment.
Derniers textes : Le Manifeste des Cybersorcières a été publié en anglais dans Mindy See (Ed.), Cyberfeminism Index (Inventory Press, 2023, and online) et dans R. Catlow & P. Rafferty (Eds.), Radical Friends (Torque Editions, 2022), La première chose que je peux vous dire #73 (La Marelle Éditions, Marseille, 2020).
Martin Desinde est un auteur, éditeur et graphiste.
Son travail fait dialoguer poésie et idéologie au travers de multiples formes : textes, collages, objets éditoriaux, performances, etc. Ses poèmes évoquent les failles charnelles et morales d’une jeunesse consommée et traitent de l’amour, de l’injustice, de la violence et du mépris de classe.
Il fonde en 2017 la maison d’édition Dépense Défensive avec l’artiste Louis Somveille.
Il est diplômé de la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy.
Anne-Sarah Huet est poète, artiste et enseignante-chercheuse en économie.
Autodidacte, elle a développé sa pratique des arts visuels auprès des artistes et adelphes avec lesquel.les elle a collaboré.
Elle termine actuellement un diplôme supérieur de recherche en art à l’école supérieure d’art Annecy-Alpes où sa recherche porte sur les tokens et l’identité, avec un focus sur l’expérience du passing racial et l’extractivisme institutionnel dans le champ de l’art.
Ses derniers travaux concernent la fictionnalisation du trouble dissociatif de l’identité sur les blogs et média sociaux. Un texte en cours d’écriture est à paraître prochainement aux éditions Burn-Août et ESAAA éds.
Derniers textes : Super Splash Mundi (in Liquid Futures, KLIMA, 2022), Not a Fierce Token, une introduction aux technologies de la valeur au service des minorités dans l’art (in Effondrement des Alpes, ESAAA éditions, 2022)