
Maison
de la Poésie
de Rennes
Fermé du 3 au 9 juillet
puis du 11 juillet au 18 août
pour congés annuels
Résidences
Toutes les résidencesPour celles qui ne savent pas de quoi ils parlent
Lucile Olympe Haute est artiste visuelle et performeuse, chercheuse et enseignante.
Ses travaux visent à penser ensemble spiritualité, technologie et politique — entendu au sens élargi de “vivre ensemble” engagé et écoresponsable, qui déborde l’anthropocentrisme et embrasse les règnes végétal, animal, bactérien et fongique.
Considérant les usages contemporains des technologies et outils numériques — smartphones, emails et autres — comme support d’interactions sociales tout autant que pour des formalités administratives, elle se considère elle-même ainsi que ses contemporains en tant que cyborgs — suivant ici une conception éloignée de l’imaginaire de la sciences-fiction.
Elle réunit ces questions dans son essai, le Manifeste des Cybersorcières, dont l’objectif est de réunir les “sorcières” issues de différents contextes, politiquement engagées (écofeminisme, queer/trans-féminisme, émancipation tech- nologique) et impliquées chacune à leur manière dans des processus d’empowerment.
Derniers textes : Le Manifeste des Cybersorcières a été publié en anglais dans Mindy See (Ed.), Cyberfeminism Index (Inventory Press, 2023, and online) et dans R. Catlow & P. Rafferty (Eds.), Radical Friends (Torque Editions, 2022), La première chose que je peux vous dire #73 (La Marelle Éditions, Marseille, 2020).